Le manuel scolaire des femmes en 1960

Wouah, en lisant ce manuel datant de 1960, je me dis que nous avons tout de même bien évolué mais que 1960 n'est pas si loin !!

AH les hommes !!

Mon dieu, pouark, quelle horreur, je n'aurais pas pu vivre en 1960 et être la bobonne de monsieur, lui préparer ses pantoufles lorsqu'il rentre, allumer la cheminée....pfff
"La plupart des hommes ont faim" " soyez fraïche et avenante' , sans déconner !
"Ne vous plaignez jamais s'il rentre tard à la maison"

Je crois que j'aurais été une vieille chouette célibataire en 1960. Plutôt finir célibataire que d'être la servante d'un bonhomme.

Vive le féminisme !

c'est bizarre, j'ai cru lire les mémoires de ma BM

N'empêche qu'elles ont du mérite ! Parce que moi, le mari en 1960, il serait passé par la fenêtre.

A l'époque, je pense qu'elles n'étaient pas nombreuses à se poser la question, elles étaient formatées dès la naissance pour suivre ce parcours et cela leur paraissait tout à fait normal.
C'est vrai qu'aujourd'hui, j'imagine mal inculquer cela à mes filles

Cela me fait penser au film, "Le sourire de Mona Lisa".
Oui, dès l'école, on devait leur apprendre à être des parfaites petites ménagères.
Ma grand mère, était comme ça avec mon grand-père. Elle s'est tue pendant 40 ans, supporté les sautes d'humeur. Et pour la remercier, de tout ça, la seule chose qu'il a su faire, c'est de ne pas se rendre à son enterrement...

Ah oui, je connais, et ça me fait toujours autant rire ! (jaune ?)

La première fois que je l'ai lu à chéri, je ne pouvais pas articuler tellement j'étais morte de rire

J'adore surtout quand il faut se refaire une beauté et faire taire les gosses pour quand le bon dieu franchit le pas de la porte après sa dure journée de travail

Ah mon dieu, je n'étais pas allée, jusqu'au boutn, "lorsque votre mari suggère l'accouplement", aaaaaaaaaaaaaaah! n'en jetez plus!
Cela doit venir de cette époque, le fameux terme "devoir conjugal"!

arrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

JE me vois pas vivre dans ces années là ou comme Antinéa, je serai une vieille célibataire

Je vais l'enregistrer, car ce n'est pas mal ! J'ai souvent rigolé (jaune), j'adore le fait qu'il faut attendre que l'homme est trouvé le sommeil pour aller mettre les bigoudis !

Bonjour,

J'ai lu avec un intérêt mais il me semble que certaine femme en 1960 ne suivait pas ses précepte d'un autre temps. Mes parents sont mariés depuis bientôt 53 ans et j'ai moi presque 47 ans et autant que je me souvienne même petite maman n'a jamais fait tout ça pour papa et lui participait au tache ménagère. Ils étaient peut-être un peu en avance sur leurs temps.

Véro

Bonjour,

Oui, heureusement, les choses ont évolué mais il y a encore du travail !!

je vois que comme moi vous avez ri "jaune" et que ça a suscité beaucoup de réaction

je peux vous dire que j'aurais sûrement eu de gros problèmes avec le corps enseignant qui essaierait de me forger à être comme ça

et j'aurais sûrement noyer le mari

un collègue a eu comme réponse "arfff ça laisse rêveur.... "

Mais même pas sure que vous auriez réagi car vous auriez été bercée la dedans dès le plus jeune age et vous auriez vu votre mère faire ainsi. Merci la libération de la femme

Pour vous dire, jusqu'en 1975, dans les actes notariés, on utilisait cette expression qui m'a toujours fait bondir aussi:
Monsieur Machin et son épouse, Madame Machin qu'il assiste et autorise, ...

Nos grand-mères ne voyaient pas les choses comme nous, heureusement.

Je vois encore des idées de ce genre dans les propos de ma mère parfois...

je ne m'imagine même pas vivre avec un homme qui ne fait rien à la maison, mais en plus faire attention à ne pas le blesser, être de bonne humeur tout le temps pour l'aider à "surmonter" sa journée, etre à sa disposition, je préfère rester célibataire.

Mais au fait, comment sont vos zom ?

Parce que moi, je crois que j'ai l'homme parfait : il fait déjà beaucoup de choses en temps habituel, mais en ce moment que je suis pas très en forme, il fait une grosse partie de mes tâches.

personnellement ma grand-mère que j'ai appelé hier et qui a 96 ans (oui mesdames et encore toute sa tête ! ) se rappelle un peu ce type de livret, et je peux vous dire que même si ses aînées étaient formatées comme ça elle pas du tout , ça lui faisait horreur

pour vous dire, ma révolutionnaire grand-mère était avec le papa génétique de ma maman mais qui apparemment il avait des attitudes qui ne lui convenait pas et en plus elle ne voulait pas se marier à cette époque (oh scandale !!) résultat, elle s'est retrouvée en 1943 je crois seule avec 2 enfants dont ma maman,

elle a rencontré ensuite mon grand-père qui a accepté à cette époque de s"unir à elle avec ses deux enfants qu'il a adopté et qui ensuite ont porté son nom. Ils ont eu un autre enfant après.

A l'époque elle m'a raconté qu'elle s'était attirée les foudres du village et était considérée comme une catin

et bien aujourd'hui je suis très fière de ma mamie

heureusement toutes les femmes n'étaient soumises, sinon nous n'aurions pas eu la libération de la femme

en te lisant séverine je crois voir la vie de ma grand mère :

mère célibataire de deux premiers enfants (dont le père de l'un des deux était américain on est en pleine lorraine et en pleine guerre) dans un village de 400 habitants (ah la giséle c'est une p...e) et qui s'est uni à un homme (mon grand père qui était amputé des deux jambes) pour donner un nom (soi disant à la base) à ces enfants.

Ensemble ils ont eu ma mère et malencontreusement le deuxième frère de ma mère ne savait pas qu'il avait été adopté (ça été le drame de sa vie) l'a découvert par hasard.

Malgré cela ils ont été heureux durant 40 ans avant que mon grand père meurt mais après elle était la meilleure des filles (celle qui a réussi vous imaginez) la meilleure soeur et non plus la catin du coin.

Comme toi je suis fière d'être sa descendante. J'avoue que je suis née en 1970 mais j'ai du lire ce panflet dans une vie antérieure c'est pourquoi je suis célibataire et fière de l'être.

Je suis indépendante, je m'assume financièrement et je dois rien aux mecs.