- Citation :
- Je ne sais pas ce que tu mets derrière les gens réalistes mais ils ont des projets, il essaient juste de canaliser leurs envies afin qu'elles soient réalisables dans les meilleurs conditions possibles, elles ne sont pas, à mon sens anti-projet.
Mais c'est ça que je "reproche" aux réalistes que vous m'avez décrits dans les réponses précédentes.
Je ne souhaite mettre personne dans le même sac ou stigmatiser, ou vous juger personnellement, j'ai juste relevé certaines de vos phrases loalan, pomme et crevette.
Peu importe le mot qu'on leur applique, réaliste ou pessimiste, ce n'est pas important.
Pour un super optimiste, il est totalement
aberrant de revoir ses prétentions à la baisse, de "canaliser ses envies", de se freiner, de rêver plus petit puisqu'il SAIT qu'il obtiendra ce qu'il veut, même si c'est ambitieux voire fou.
Donc c'est forcément source de frustration immense que d'accepter le projet raisonnable du réaliste.
Parce qu'il trouve alors que c'est du gâchis de ne pas viser plus haut.
Si on vise la maison de 200 m², on n'en aura peut-être qu'une de 150 m²... Mais si on vise la maison à 100 m², il n'y a aucune chance d'en avoir une à 150 m².
Si tu vises 4000 euros de revenus, ce n'est pas un échec d'obtenir 3000 euros. Mais si tu vises modestement 1200 euros et que tes efforts sont en conséquence, tu crois que tu vas obtenir 2000, 3000 ou même 4000 ? Non, impossible, tu n'auras jamais plus que 1200.
C'est pour ça que je dis que les projets des négatifs et ceux des positfs ne sont pas compatibles. Ce n'est ni l'un ni l'autre qui a tort ou raison. C'est juste qu'ils n'ont pas le même point de vue, ils ne peuvent donc pas s'épanouir ensemble dans un même projet.
Être positif et voir grand ne signifie pas être écervelé et nier la réalité. Ça ne veut pas dire prendre des risques inconsidérés ou être j'men foutiste. C'est juste avoir confiance en l'avenir, savoir que le positif attira forcément le positif, avoir la certitude que quand on croit à quelque chose, on ne peut que l'attirer à soi
- Citation :
- Après et bien oui je ne vois pas l'intérêt de regarder et de baver sur un Q7 alors que tu es smicard, je ne vois pas l'intérêt de visiter une maison à 450 000 € alors qu'avec un prêt sur 50 ans tu n'arriveras pas à la payer donc pour moi, oui ces actes là ne servent à rien et effectivement c'est parler pour ne rien dire.
C'est pourtant ce que je fais
Tout le temps.
Et pour en revenir, encore une fois, à la problématique de base de mon post, quand toi tu est convaincue qu'un jour tu auras ta maison à 450 000 euros, mais que pour ça tu as justement besoin de la visiter, de te l'approprier mentalement, de la visualiser comme étant la tienne, d'en parler comme si elle t'appartenait déjà, de penser la décoration... parce que tu SAIS qu'en agissant comme ça, un jour, elle t'appartiendra vraiment, eh bien oui c'est difficile de cotoyer les personnes "réalistes" qui te disent que c'est clair et net, tu ne l'auras jamais, quand toutefois elles ne te rigolent pas carrément au nez.
C'est évident que si tu es sûre que tu ne l'auras jamais, tu as raison, tu ne l'auras jamais.
Mais si tu es sûre que tu l'auras, tu as raison et tu l'auras.
- Citation :
- c'est faire avec ce que tu as à un moment donné
C'est justement l'opposé de ma vision de la vie. Ça ne veut pas dire que je ne me satisfais pas de ce que j'ai et que j'en veux toujours plus et que, du coup, je ne trouve jamais la satisfaction.
Au contraire, ça rend très heureux de faire de grands projets, tout en sachant qu'ils se réaliseront. Et ça n'empêche en rien de profiter de ce qu'on a dans le moment présent... J'ai même beaucoup de gratitude et de satisfaction d'avoir ce que j'ai, parce que ça aussi, ça a été l'objet d'un rêve à un certain moment.
Mais je m'autorise à rêver grand, à ne me mettre aucune barrière et surtout pas me "contenter" de quelque chose si je veux plus
Au final, j'obtiens toujours ce que je veux, comme betty... mais que c'est épuisant de se battre tout en ayant un réaliste pour essayer de te faire comprendre que la réalité, justement, ce n'est pas ce que tu es en train de projeter.
Pour la maison, quand on a eu les clés, je ne me suis même pas réjoui plus que ça, sur le moment.
Tout d'abord, parce qu'au fond de moi, elle m'appartenait déjà depuis la première visite (j'avais eu un coup de coeur), mais aussi parce que les trois mois qui ont séparé la signature du compromis et la signature chez le notaire m'ont épuisée, ÉPUISÉE, tellement mon réaliste a été... pessimiste.
Bon, je suis définitivement une extra-terrestre ?